La paralysie du sommeil (PS) et son lien avec le stress ont été étudiés à plusieurs reprises par des chercheurs de différents pays. Selon des auteurs de l’Université Syiah Kuala (Indonésie) – Rizki, Aini et Ismy – dans leur pays, de nombreuses personnes associent encore la PS à des phénomènes surnaturels. C’est le cas dans de nombreuses cultures à travers le monde puisque la PS (une condition lorsqu’une personne se réveille soudainement et est incapable de bouger son corps ou de parler) peut être accompagnée d’hallucinations qui incluent des ombres noires et des voix.
Les chercheurs ont recruté 253 étudiants en médecine comme participants. Auparavant, divers scientifiques ont déjà indiqué le manque de sommeil, la narcolepsie, les troubles du sommeil, les troubles anxieux, la position couché sur le dos, l’abus de substances chimiques, le stress et une mauvaise hygiène du sommeil parmi les causes possibles de la PS. Les étudiants sont particulièrement à risque en raison de sources de stress supplémentaires : vie scolaire, difficultés financières, départ du domicile parental, etc.
Comme l’expliquent les auteurs, la paralysie du sommeil survient pendant la phase de sommeil paradoxal. Dans un état de stress, le niveau de l’hormone noradrénaline dans le corps augmente, ce qui peut perturber les phases de sommeil. En conséquence, une personne stressée peut soudainement passer à une autre phase de sommeil et contracter la PS.
L’étude a montré qu’un participant sur deux (51 %) souffrait de stress dans une certaine mesure, et 87,4 % de ceux qui souffraient de stress souffraient de paralysie du sommeil. Dans le même temps, 100% des répondants qui ont de mauvaises habitudes de sommeil ont connu la PS (le risque augmente considérablement si une personne dort moins de 5 heures par nuit).
Avez-vous remarqué une augmentation de la fréquence des PS pendant les périodes de stress ?
L’article a été publié en septembre 2022 dans la revue Jurnal Kedokteran Syiah Kuala.
