Un groupe de professionnels de la santé américains dirigé par George Mashour a publié une revue de l’état actuel de la recherche sur les expériences de mort imminente. Les auteurs soulignent les progrès significatifs réalisés dans ce domaine au cours des quinze dernières années. Malgré les défis liés à la reproduction d’expériences de mort imminente en laboratoire, les chercheurs ont pu mener des expériences pour mieux comprendre.
Par exemple, des études animales ont révélé une augmentation de l’activité des ondes gamma dans le cerveau des mammifères au moment de leur mort. De plus, les psychédéliques comme la diméthyltryptamine (DMT) et la kétamine offrent une autre voie pour explorer les expériences de mort imminente. Les auteurs sont également optimistes quant au potentiel de la modélisation informatique dans ce domaine.
Les expériences de mort imminente ont de profondes implications cliniques, scientifiques, philosophiques et existentielles. Les auteurs identifient plusieurs niveaux de conscience : éveillé, somnolent, endormi, sous anesthésie ou dans le coma. Lorsqu’une personne est déclarée cliniquement morte, elle se trouve apparemment au niveau de conscience le plus bas. Cependant, étant donné la nature riche et hyperréaliste des « aventures » rapportées par les survivants des expériences de mort imminente, de telles expériences pourraient plutôt représenter un état de conscience maximal. Ce paradoxe est au cœur des expériences de mort imminente.
Selon vous, quelle est l’approche la plus réaliste pour étudier les expériences de mort imminente ?
L’article a été publié en avril 2024 dans Anesthesiology.
Les médicaments et les plantes peuvent avoir des effets secondaires et ne doivent être utilisés qu’en consultation avec un médecin. Cet article ne fait pas appel à des expériences indépendantes.