« Un jour d’été 1596, une jeune fille de Stratford-upon-Avon se couche avec de la fièvre. Son frère jumeau, Hamnet, cherche partout de l’aide. Pourquoi personne n’est à la maison? Leur mère, Agnès, est à plus d’un kilomètre de distance, dans le jardin où elle cultive des herbes médicinales. Leur père travaille à Londres. Aucun des parents ne sait qu’un des enfants ne survivra pas à la semaine ». Ce sont les premières lignes de la présentation du roman historique de l’écrivaine irlandaise Maggie O’Farrell.
Hamnet, écrit en 2020, a remporté le prix féminin de la fiction et a été nommé « Livre de l’année » de Waterstones. Le roman se concentre sur la courte vie du fils unique de Shakespeare, mort de la peste.
Selon inews, Maggie pense que ses compétences en écriture ont été fortement influencées par une expérience de mort imminente dans l’enfance: à l’âge de huit ans, elle a failli mourir d’encéphalite. Une fois, alors qu’elle était allongée à l’hôpital, elle a entendu les médecins parler de sa mort imminente, mais elle était sûre qu’ils parlaient d’une autre fille. Et elle s’est « sentie stupide » lorsqu’elle a réalisé que c’était d’elle-même dont il s’agissait.
« J’ai toujours senti que ma vie était une sorte de bonus, que je vivais en partie sur du temps emprunté ou que j’avais légèrement trompé l’univers d’une certaine manière pour pouvoir vivre une plus grande et meilleure vie possible», mentionne Maggie.
Les expériences de mort imminente sont pour certains une sorte d’état de phase (qui englobe les phénomène de rêves lucides et d’expériences de sortie hors du corps) et peuvent souvent être un tournant dans la vie des gens. Beaucoup de ceux qui s’étaient miraculeusement réveillés après un coma ou une mort clinique affirment avoir ensuite choisi une voie radicalement nouvelle pour le reste de leur vie. Maggie confirme: « Tout contact avec la mort vous change, je pense. Vous en revenez changé, et devenez une nouvelle personne, quand ça arrive ».
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